trois perturbateurs parmi les mieux connus

Voici une présentation plus détaillée de trois perturbateurs parmi les mieux connus.

Cannabis et dérivés

Cette plante contient du Tetrahydrocannabinol (THC). Le THC à l'état pur est un hallucinogène aussi actif et nocif que le LSD.

Effets généraux et signes distinctifs : désorientation, sensation de détente et d’euphorie, troubles de l'humeur, appétit démesuré, gonflement des vaisseaux sanguins (yeux rouges), augmentation du rythme cardiaque, prononciation difficile, propos décousus, sociabilité, hilarité, oubli des soucis, perturbation de certaines notions (distance, temps), irritation de la gorge.

À la longue, le THC est responsable de dommages à la gorge et aux poumons ou d'infections respiratoires. Il demeure stocké dans le cerveau et entraîne des problèmes tels que des troubles de la mémoire, des ralentissements de la pensée, de la méfiance, un état de passivité et une forte perte de motivation. L'usage répété du cannabis conduit fréquemment à l'échec scolaire. Un lien a également été observé entre la consommation de cannabis et la schizophrénie.

LSD

Appelé couramment « acide », c'est le plus puissant des hallucinogènes connus. La psylocybine a des effets semblables.

Effets généraux et signes distinctifs : Après l'absorption, les premiers effets sont physiques (élévation de la tension artérielle, du rythme cardiaque et de la température). Des modifications importantes de la perception, de la pensée et de l'humeur se manifestent peu après. Cela peut se traduire par des hallucinations visuelles, des fous rires incontrôlables et des délires, des perceptions altérées du temps et de la distance, une confusion des sens et un contrôle réduit de la pensée. Le LSD provoque ensuite un « trip » (effets hallucinogènes) qui dure entre cinq et douze heures. Il est possible que ce « trip » tourne mal : visions cauchemardesques, angoisse, panique. Bien connu sous le nom de « bad trip », ce phénomène peut entraîner des troubles psychiques graves qui peuvent engendrer des actes de violence, des homicides et des tentatives de suicide.

Si on en concomme trop, il y a possibilité d'un état dépressif ou anxieux, de troubles psychiques ou d'accidents neurologiques. La neurotoxicité du LSD peut entrainer pendant plus de trois ans de la palinopsie : persistance d'une image de quelques secondes se superposant à l'image du moment, accompagnée parfois d'hallucinations visuelles.

PCP

Le PCP est un hallucinogène très puissant qui agit sur tous les sens et dont l’effet dure entre 4 et 6 heures.

Effets généraux et signes distinctifs : modification des sensations et des perceptions de la réalité, réduction ou élimination psychologique de la douleur (effet anesthésiant).

Le PCP peut causer des dommages psychologiques et physiques irréversibles. Comme il altère les réflexes naturels du corps, il arrive que le coeur perde celui de battre sous l’effet de cette drogue. De plus, le PCP cause parfois des dégâts irréparables au cerveau, par exemple faire perdre la faculté d’uriner normalement. Il peut également rendre agressif et altérer la mémoire à moyen et long termes. Lors d’un usage régulier, le consommateur éprouve parfois des désirs suicidaires, et il lui arrive même de passer à l'acte.