Deux stimulants parmi les plus connus

Amphétamine

Mieux connues sous les noms de « crystal », « peanut » ou « speed », l’amphétamine supprime la fatigue et la faim, augmente la vigilance, provoque une sensation de bien-être intense et donne l’illusion d’être invincible et puissant. Cela explique pourquoi elle est souvent utilisée lors de fêtes de type « rave ». Ses effets peuvent durer plusieurs heures.

Toutefois, l’amphétamine peut provoquer de l’insomnie, un état d’épuisement et des troubles psychologiques comme de l’anxiété, de l’agitation, de la panique, etc. Notre corps ne réalise pas qu’il est épuisé, qu’il a faim ou encore qu’il doit aller aux toilettes. Lorsque les effets du produit diminuent, on remarque souvent une crispation des mâchoires, une poussée d’acné, des crises d’angoisse ou un état dépressif (parfois suicidaire). Les effets de l’amphétamine atteignent parfois la dépression, des problèmes cardiovasculaires ou l’épilepsie.

Méthamphétamine

La méthamphétamine est deux fois plus puissante que l’amphétamine. De plus, elle est aussi une drogue de « club ». Lorsqu’elle se présente sous forme de cristaux, on l’appelle également « cristal meth », « ice », « cristal » ou « glass ».

La méthamphétamine peut agir jusqu’à douze heures, voire une journée complète. Lorsqu’elle est prise par intraveineuse ou par voie intrapulmonaire, ses effets sont pratiquement instantanés et cela provoque une euphorie intense allant jusqu’à une sensation de type orgasmique (« rush »). On parle ici de l’un des plus puissants psychostimulants. Cette drogue rend les gens plus attentifs et plus alertes. Ceux-ci éprouvent également un grand sentiment de domination. Cependant, la méthamphétamine provoque très rapidement une dépendance, un besoin de recommencer allant jusqu’à l’obsession.

Les utilisateurs chroniques présentent des symptômes comme de l’insomnie, des états dépressifs, des idées suicidaires, de la paranoïa, des délires obsessionnels et des hallucinations. La sensation qu’il y a toujours un danger imminent peut conduire à des comportements violents. De plus, les symptômes psychotiques peuvent persister des mois, parfois même des années après l’arrêt de la consommation.

On remarque également des symptômes physiques tels des rougeurs, la dilatation des pupilles, des tremblements, des frissons, la sécheresse de la bouche, une perte de poids, des troubles cardiovasculaires, une perte des inhibitions, une impuissance passagère, etc. À fortes doses, la méthamphétamine peut causer de l’hyperthermie, des convulsions et même la mort.